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LE COCHON D'INDE

Son histoire

Le cochon d’Inde (aussi appelé cobaye, cochon de mer ou lapin de Barbarie) est un rongeur appartenant à la famille des caviidae et originaire d’Amérique latine. Son nom en français fait référence au porc dont il rappelle la forme. Bien que non originaire du continent asiatique, “d’Inde” provient de la confusion faite par les premiers conquistadors entre l’Inde et l’Amérique. En revanche pour la version anglaise, Guinea Pig, fait référence à l’ancienne monnaie anglaise: ce petit animal était vendu pour une guinée.

Les Incas l’ont déjà domestiqué il y a 3000 ans pour sa chair mais également comme objet de sacrifice religieux. Ce sont ensuite les conquistadors espagnols qui l’ont introduit en Europe au XVIe siècle. D’ailleurs, nos races domestiques actuelles dérivent de ces derniers. Aujourd’hui le cochon d’inde occupe une place tout autre, en Europe ainsi qu’en Amérique du Sud : animal de compagnie pour l’un, il est toujours élevé et très réputé pour sa chair chez l’autre.

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Caractéristiques :

vie de 6 à 8 ans

De 1 à 1,5kg à l'âge adulte

strictement herbivore

Le cochon d’Inde est un animal grégaire et diurne, c’est-à-dire qu’il aime vivre en compagnie de ses congénères et sera actif en journée. Il existe une multitude de robes et de types de cochons d’Inde : poils lisses, poils longs, unicolores, multicolores, couronnés, à rosettes, le poils ondulés ou frisés… ou même nus ! 

De plus, avec le chien de prairie, le cobaye est le rongeur qui dispose du plus grand répertoire vocal, puisqu’il communique à l’aide de plus d’une dizaine de sons différents, aussi bien avec ses congénères qu’avec son maître. C’est un très bon vecteur pour déchiffrer ses besoins ou son humeur.

Alimentation

Le cochon d’Inde est un herbivore strict mais aussi un grand gourmand. Une alimentation équilibrée sera gage de bonne santé, car elle va permettre d’éviter de graves problèmes de santé (problèmes de poids, carences, problèmes urinaires, usure insuffisante des dents…)

Les besoins alimentaires peuvent être regroupés en 5 catégories :

1. L'EAU

Elle doit être changée quotidiennement et toujours à disposition. La quantité d’eau dont le cochon d’Inde a besoin varie selon son alimentation et la saison. Il n’est pas rare qu’un cochon d’Inde étant principalement nourri aux frais boivent très peu. Il est préférable d’utiliser une écuelle/gamelle plutôt qu’un biberon, la position physiologique du cochon d’Inde étant mieux respectée.

2. Le foin

C’est l’aliment de base et il doit être proposé à volonté, distribué plusieurs fois par jour afin d’optimiser sa conservation. Il permet l’usure des dents grâce à la mastication et améliore la digestion.

3. les légumes et fruits frais

Ils doivent être proposés dès le plus jeune âge. Il est important de composer des assiettes variées tout en faisant attention à l’apport en sucre, car le cochon d’Inde peut avoir tendance à l’embonpoint. L’herbe peut constituer la grande partie de cette alimentation fraîche. En moyenne, un cochon d’Inde adulte consomme entre 150 et 200g de frais par jour, l’idéal étant de répartir cet apport sur 2 ou 3 repas dans la journée. Les légumes et fruits non consommés après 24 heures doivent être retirés, au risque de causer des diarrhées. Il faut être vigilant sur les fruits, légumes et plantes donnés car certains sont toxiques pour le cochon d’Inde.

4. Les extrudés/granulés

C’est l’aliment de base et il doit être proposé à volonté, distribué plusieurs fois par jour afin d’optimiser sa conservation. Il permet l’usure des dents grâce à la mastication et améliore la digestion.

5. le supplément en vitamine c

Le cochon d’Inde est le seul rongeur incapable de synthétiser la vitamine C en raison d’un déficit enzymatique en L-gluconolactone. Sans un apport suffisant en vitamine C, le cochon d’Inde risque de graves carences pouvant avoir des conséquences lourdes sur sa santé. Il faudra donc supplémenter l’animal. Attention, la vitamine C se dégrade très rapidement au contact de la lumière et de l’air, il faudra donc privilégier une prise directe au lieu de la diluer dans l’eau. La vitamine C est proposée sous forme liquide ou comprimée. Pour les dosages, il est important de se référer à la notice de chaque produit. 
La croyance selon laquelle le cochon d’Inde use ses dents avec une pierre minérale est erronée. L’usure est assurée par la mastication du foin, de l’herbe et autres végétaux riches en silice. La pierre minérale favorise certaines pathologies notamment la calcinose ou l'urolithiase. Il en est de même avec le pain dur qui n’est pas un aliment assimilé par le cochon d’Inde, peut contribuer à un surpoids et ne participe pas à l’usure des dents. Afin de bénéficier du maximum de nutriments, le cochon d’Inde réabsorbe une partie de ses crottes, ce qui lui permet de récupérer de la cellulose, des vitamines et des acides aminés. On dit de lui qu’il est “coprophage”.
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Reproduction

Le cochon d’Inde atteint sa maturité sexuelle vers 3 mois pour les mâles, 2 pour les femelles. La période de reproduction dure toute l’année. La femelle dispose d’une période de gestation de 65 à 68 jours. Elle peut donc faire jusqu’à 5 portées par an. Des portées qui comportent en moyenne 3 nouveau-nés à chaque fois. Le cochon d’inde est une espèce nidifuge, c’est-à-dire que les petits naissent totalement formés, comme des “mini adultes” et peuvent se débrouiller rapidement tout seuls, sans avoir besoin de leur mère. Le sevrage s’effectue autour d’un mois et demi. Cependant, il faudra veiller à rapidement déterminer le sexe des nouveaux nés pour éviter d’autres gestations précoces au regard de la rapide maturité sexuelle chez la femelle.

Il est cependant non recommandé de réaliser des portées : les risques d’épuisements mortels sont bien présents pour la femelle. Il est donc essentiel d’identifier le sexe de ses cochons d’Inde au plus vite pour séparer les mâles des femelles.

Maladies

Les différents symptômes

Le cochon d’Inde est un animal relativement robuste mais il présente toutefois certaines fragilités et peut être la cible de maladies. Il est donc essentiel de repérer les signes d’alertes et ne pas les négliger pour pouvoir agir à temps :

Ces signes doivent vous alerter et vous amener à consulter un vétérinaire au plus vite. Il est préférable de se référer à un vétérinaire spécialisé en NAC (nouveaux animaux de compagnie) car soigner un cochon d’Inde nécessite des connaissances particulières afin de donner le maximum de chances de guérison à son animal et éviter les erreurs médicales graves. En parallèle, du matériel spécialisé pourra également être requis et toutes les cliniques ne sont pas équipées. Il est essentiel de se renseigner en amont et de chercher son vétérinaire avant de faire face à une urgence.

Les différentes pathologies

Les cochons d’Inde, comme toutes espèces, peuvent être touchés par différentes pathologies. Il est difficile d’en faire une liste exhaustive mais en voici quelques-unes pour vous aiguiller et vous informer :

Le métabolisme du cochon d’Inde est très élevé. Cela signifie que les maladies évoluent rapidement et doivent donc être prises en charge le plus tôt possible. Si votre cochon d’Inde présente des symptômes inhabituels, n’attendez pas et emmenez le chez votre vétérinaire le plus vite possible pour maximiser ses chances de guérison.

Pour aller plus loin :
Cobayes club  
Passion cobaye 

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